

- ven. 14 Mars20:30
BANLIEUES BLEUES
KAHIL EL’ZABAR'S RITUAL TRIO WITH DWIGHT TRIBLE
Kahil El' Zabar percussions, voix - Ari Brown saxo, claviers - Junius Paul basse, Dwight Trible, voix
Soul cosmique et jazz spirituel : avec son Ritual Trio nouvelle formule augmenté du chanteur Dwight Trible, le Chicagoan a trouvé la potion magique pour incarner l’esprit grand ouvert de la Great Black Music.
C’est dans le creuset de l’AACM de Chicago que s’est formé Kahil El’Zabar. Et à l’image de l’association dont il fut le président, il pratique depuis toujours l’ouverture d’esprit. Du free jazz au rap, du funk à la House, « ce qui fait la force d’une révolution artistique vient des racines. » Congas, bongos, gongs, berimbau, cloches et kalimba, le natif du ghetto du Southside utilise toute la palette des percussions, qu’il a appris jusqu’en Afrique. Et au sein des formations qu’il dirige, la musique circule en toute liberté, tel son Ritual Trio qui ne cesse de tracer des perspectives inédites et rayonnantes d’une musique en mouvement perpétuel. Trente ans après sa création, ce groupe fétiche poursuit ses avancées avec un invité à haute teneur spirituelle, le chanteur Dwight Trible (déjà venu ici avec les californiens Build An Ark), pour une série de standards et de chansons dans la lignée de Gil Scott-Heron ou Terry Callier autant que de l’Art Ensemble of Chicago. Great, Black and beautiful Music !
RANDY WESTON & BILLY HARPER
//// Randy Weston piano - Billy Harper saxophone
Le Festival Banlieues Bleues s’ouvre sur la divine réunion de deux figures historiques du jazz, qui n’ont jamais oublié qu’aux sources de la Great Black Music se trouve le blues.
Randy Weston au piano, le jazzman qui s’inspira le plus profondément de l’Afrique, et
le saxophoniste volubile Billy Harper qui suivit les sillons creusés par John Coltrane.
Entre les deux musiciens un sentiment partagé qui transpire entre les lignes de leur musique : le blues, matrice du jazz afro-américain, est la source essentielle.
C’est cela, l’esprit des ancêtres, pour paraphraser un autre recueil de Randy Weston sur lequel le Texan posa son souffle, que ces deux storytellers invoquent dans cette conversation à l’hiver de leur carrière. Sans superflu, quasiment à nu, ils y convoquent les écrits de chacun, une poignée de standards, afin d’y évoquer ce kind of blues sans lequel le jazz ne serait pas tout à fait la même musique.