Quelles sont les frontières entre le rêve et la réalité, le dedans et le dehors - la violence du monde et la résistance intérieure ? Farid’O, à travers la danse, nous fait pénétrer dans l'univers si particulier de Dostoïevski, imprégné de cette noirceur russe qui le caractérise.

L'Homme qui marche est un récit fantastique qui se déploie dans un contexte urbain. Une pièce pour quatre danseurs, mêlant théâtre et vidéo pour une approche chorégraphique de l'univers de Dostoïevski. Les corps des danseurs et comédiens se répondent et se nourrissent d'énergies complémentaires. Il ne s'agit plus vraiment de personnages, mais plutôt de destins qui partagent un contexte commun. Les identités singulières disparaissent. Chacun vient incarner une dimension, un état, un sentiment. Ils sont l'addition de plusieurs désirs. Dans ce dédale de réalités, les corps en mouvement deviennent lieux de passage et donnent vie à des images. Ensemble, ils portent le rêve...

« Danser ne suffit pas à Farid Ounchiouene. Il lui faut prendre la parole, s'approprier les mots, oser le texte et la langue. (…) Farid Ounchiouene pose les bases de sa danse-théâtre, dont chaque mouvement projette une parole nécessaire.»  LeMonde.fr