Un « hors les murs » au Grand Parc de Saint-Ouen pour deux chorégraphies contemporaines inspirées de danses traditionnelles.

Jane Fournier était l’une des merveilleuses Maldonne de Leïla Ka la saison dernière. Elle écrit ici une pièce qu’elle dans accompagnée d’un musicieb électro, inspirée de la sévillane, danse traditionnelle populaire originaire du sud de l’Espagne. Cette danse se compose de couplets à la fin desquels on marque une pose, « bien faite », de quelques secondes, qu’on appelle bien parado. 

Avec un cube comme scène et l'espace public comme décor, Jane Fournier joue sur les alliances et les dissonances, reliant deux cultures que tout semble opposer : le folklore d’une fête codifiée, transmise depuis des générations et le monde de la nuit qui fait danser les corps libres.

Le rapprochement de ces deux mondes est devenu une évidence : la sévillane et la musique électronique rassemblent le peuple et attisent la danse.

Après avoir exploré les codes et le monde des fest-noz traditionnels dans leur première pièce, Tsef Zon(e) (accueillie en 2023 avec le solo Pode Ser de Leïla Ka), Pauline Sonnic et Nolwenn Ferry choisissent de s’emparer avec Distro – le « retour » en breton – du rôle social du bar, du pub, du troquet, de la taverne, du bistro… cette entité qui fait vivre et se retrouver la population. Avec leur complicité et leur énergie solaire, dans un mouvement irrésistible, les deux interprètes parviennent à mêler danse contemporaine nourrie de gestuelle bretonne à une ambiance de bar, sur fond de musique celtique.

Yec’hed mat !