I’m Alive, mais pour combien de temps encore ? Dans ce seule en scène exaltant, la brillante comédienne Laure Mathis donne vie à un personnage qui n’est pas sans rappeler l’icône québécoise… 

Sur scène s’avance une femme, tirant sa remorque, elle s’appelle Céline. C’est un peu Céline Dion.

Mais ce n’est pas du tout elle non plus. C’est un peu une conteuse québécoise dont le verbe chaloupe.

C’est une femme en quête de sens devant la perspective de la finitude annoncée, qui nous raconte la vie passée de tournées, trépidante et fantasque, d’une autre Céline, vieillissante et seule sur son lit

d’hôpital. Ou peut-être est-ce la même Céline ?

Un récit mélancolique et drôle, qui pulvérise les codes de la narration, emprunte ceux du stand-up mais en y ajoutant une part de poésie, de mythologie et d’épique.

L’autrice et metteuse en scène Juliette Navis signe ici le deuxième volet d’une trilogie consacrée à des personnages – inspirés d’icônes de la pop culture - qui prennent un temps d’arrêt dans leur rythme effréné pour se poser des questions fondamentales. 

Céline questionne notre relation à la mort. J.C, notre rapport à l’argent.