Après Céline voici J.C , le premier volet du triptyque de Juliette Navis qui questionne le rapport conquérant de l’homme au monde.

Seul en scène, un alter ego de Jean-Claude Van Damme, incarné par l’épatant Douglas Grauwels, disserte sur l’économie mondiale. 

J.C  est tiraillé entre le rêve de sauver le monde et celui de devenir star de cinéma. 

J.C. ne comprend pas pourquoi nous détruisons notre planète. 

J.C. se demande pourquoi sa mère prend autant de place dans sa vie. 

J.C. essaie de comprendre ce qu’est l’argent et la façon dont le système monétaire façonne nos existences. 

J.C. pense que nous devons changer.

L’approche bouffonne, mais non caricaturale, de ce sujet complexe nous permet d'avoir accès aux théories de l'économiste Bernard Lietaer (Au cœur de la monnaie) à travers le texte et le corps du personnage en perpétuel mouvement, sautillant en vue du combat. 

Les réflexions de J.C nous embarquent dans un récit à mille à l’heure où l’absurde se mêle à la raison, le rire à la poésie, et prend parfois des détours pour livrer de dérangeantes vérités. Terriblement drôle !